(tu parles, tout le monde s'en tape), Je vous raconte mes aventures à l'internationale 2017 à Platak (Croatie).
1er jour : j'ai réservé par Internet un hôtel (qui fait resto) et qui s'appelle comme la ville où il se trouve : Rondissone (430 km env., par le col de Montgenèvre)
2ème jour : j'ai décidé de sortir au plus tôt d'Italie, donc j'ai réservé à la frontière Slovène, à "Sempeter Pri Gorici" qui comme son nom l'indique est à côté de Gorizia. C'est l'hôtel Lipa, que je recommande (il fait resto aussi). Chambre + petit déj = 30 €. (499 km)
3ème jour : il ne reste plus beaucoup de km, environ 150, j'ai prévu d'arriver en tout début d'aprem'. Les débuts sont un peu compliqués. Il pleut, le GPS m'envoie sur des routes très secondaires, mais je m'en sors. Je m'arrête à la station que je connais dans la descente qui surplombe Rijeka pour casser la croûte et téléphoner, puis je n'ai plus qu'à monter à Platak. Comme prévu vers 13-14h j'arrive là-bas, parmi les premiers. L'après-midi est un peu longue malgré les corvées liées au déballage du chargement et les congratulations avec les potes.
Comme on pouvait s'y attendre vu le marasme de 2016, les italiens sont quasiment absents. Seul un couple (rencontré en 2014) est présent.
Mais il y a plein de croates et d'allemands et pas mal de serbes. Yuri, notre ami ukrainien, n'a pas fait le déplacement.
4ème jour : Grande sortie tous ensemble. On est moins nombreux qu'en 2015 en Autriche, mais une soixantaine quand-même. On fait 2 groupes (TT et route) mais c'est surtout pour être 2 petites foules plutôt qu'une (trop) grande. La pluie menace, j'en ai un peu marre de rouler alors je prends l'option route (finalement il y aura quand-même un peu de boue). Tout se passe bien. On ne perd personne en route, pas de casse, pas de panne, pas de chute. Mais la pluie s'abat sur nous. Heureusement, le plus gros tombe pendant notre pause bistrot.
Le soir, grande bouffe à l'auberge. On refait le monde. Ante Brkic est venu passer la soirée, en voiture, de Zagreb, juste pour nous voir et discuter. Il s'agit de celui qui a lancé le meeting de Bormio en 2011. Ce n'est pas un KListe ordinaire. Une discussion animée et arrosée avec lui, Frank dit KLEiner et quelques autres et une idée s'impose : en 2018 on va en Pologne !
5ème, 6ème et 7ème jour : je rembobine : je refais la route dans l'autre sens, en m'arrêtant dans les mêmes hôtels.
Bilan : le meeting : très bonne ambiance, traverser l'Italie : toujours aussi long, selle de la KLE : toujours aussi inconfortable, Slovénie : pays magnifique à revisiter à la prochaine occasion.
Je raconterai peut-être bientôt mes aventures en septembre dernier au meeting national allemand où j'étais invité.
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, mais la date du 30 juin ça va être difficile au niveau travail ... à voir 
