La photo du jour

C'est vrai que c'est BÔ

L'image du jour sont quatre et même depuis quelques jours.
Un pote à moi a eut l'occasion d'aller voir le dernier moto tour et il a vu ...









Connaissant mon addiction à la bête il a eut la gentillesse de faire ces photos, merci Alain. Et aussi au chevalier N°186

Sympa le gars

dommage qu'il ne soit pas sur le forum ce kliste de compet.
en tous cas il est quasi sur d'arriver vu la fiabilité de la machine, par contre il va trouver longs les circuits.

C'est l'époque des châtaignes dans le Chablais.

[quote="monostreet"]L'image du jour sont quatre et même depuis quelques jours.
Un pote à moi a eut l'occasion d'aller voir le dernier moto tour et il a vu ...

C'est Steve BUSINE qui a terminé 149 sur 176 au général et 28 sur 36 en catégorie sport
Le lien:
http://www.moto-tour.com/page/31/

J'avais suivi les classements du Moto tour, et j'avais repéré la KLE de course.
ça prouve qu'avec une vieille brêle et un petit budget, on peut se faire plaisir en rallye.

pome a écrit:

J'avais suivi les classements du Moto tour, et j'avais repéré la KLE de course.
ça prouve qu'avec une vieille brêle et un petit budget, on peut se faire plaisir en rallye.

Avec la KLE on se fait plaisir partout, il suffit de l'adapter suivant le terrain

En matière de mimétisme, on connaissait les insectes déguisés en feuilles, les pieuvres et les caméléons se fondants dans leur environnement. Mais là je n'avais jamais vu un cygne imitant une bouée et bien à Annecy cet après-midi, c'est fait.

monostreet a écrit:

En matière de mimétisme, on connaissait les insectes déguisés en feuilles, les pieuvres et les caméléons  se fondants dans leur environnement. Mais là je n'avais jamais vu un cygne imitant une bouée et bien à Annecy cet après-midi, c'est fait.

Photo du jour.

Marre de l'éclairage des années 90. Je tente une adaptation de tête de fourche de XTX660 de 2006




Fixation

Pas commun, mais pas moche, par contre ça donne quoi au niveau éclairage ?

Bah il manque le carénage hein? Il est encore en peinture.

Côté éclairage, ça a l'air un peu mieux. Mais pas pu tester sur route de nuit encore.

Une KLEnduro sur la trace des éléphants





Je vous rassure je n'ai point entendu de barrissement ..........juste une magnifique petite sente que je vais garder pour un futur parcours TT

KLE66 a écrit:

Je vous rassure je n'ai point entendu de barrissement .........  

Gaffe quand même, un éléphant, ca trompe.........

Raaah, j'y vois un peu plus loin que ma roue avant maintenant

Le chemin du fauvisme à Collioure

Sur le port d’avall, des peintres amateurs ont posé leur chevalet, indifférents aux passants, absorbés par la reproduction de la sublime vue qui s’offre à eux et que tant et tant de leurs pairs ont esquissée ici même. Çà et là, au hasard des rues et des effractions sur la mer, des cadres évidés proposent une vision picturale du paysage, imposant à la fois la notion de parti pris et d’aléatoire, selon la taille, l’angle de vision, l’intention du spectateur, mais aussi selon le ciel, l’heure, la lumière… On doit cet hommage à la cité des peintres à Marc André 2 Figueres, un artiste contemporain. Parfois, une bâche reproduisant une œuvre de Matisse ou de Derain attire l’œil. Elle se trouve à l’endroit précis où le peintre, en cet été lointain de 1905, posa son chevalet sur les Chemins du Fauvisme. Collioure se donne à lire comme un immense motif pictural.
Là-bas, étreint par la jetée et les murailles du château qui encadrent de chaque côté sa part de mer, le clocher aux allures de phare se joue des perspectives : bien que situé en contrebas du village, c’est bien lui qui le domine, le nomme et le sublime. Lui qui porte à bout de dôme, à longueur de toiles, un bout d’éternité.



Sur place, Matisse et Derain tournent peu à peu le dos au pointillisme dont le « Port d’Avall » sera pour Matisse la dernière expression, et inventent littéralement une autre façon de peindre, surprenante par le choix des couleurs, qui s’éloigne de tout réalisme au profit de la création d’une émotion visuelle violente. La toile doit imprégner la rétine avec la même force que la lumière si spéciale des paysages, susciter le même émoi que celui qui a été le leur à leur arrivée, quitte à choquer. Sur les toiles apparaissent, chose iconoclaste, des espaces non peints, des sortes de vides, comme si elles étaient inachevées. Parfois, l’arrière-plan est plus détaillé et plus soigné que le supposé motif de la toile, le peintre choisit délibérément ce qu’il veut mettre en avant, comme une focale d’appareil photo. En fait, l’utilisation des touches de couleur s’apparente à la technique de l’aquarelle, créant des sortes de transparences qui révolutionnent la facture picturale telle qu’on la connaissait.



Sur place, Matisse et Derain tournent peu à peu le dos au pointillisme dont le « Port d’Avall » sera pour Matisse la dernière expression, et inventent littéralement une autre façon de peindre, surprenante par le choix des couleurs, qui s’éloigne de tout réalisme au profit de la création d’une émotion visuelle violente. La toile doit imprégner la rétine avec la même force que la lumière si spéciale des paysages, susciter le même émoi que celui qui a été le leur à leur arrivée, quitte à choquer. Sur les toiles apparaissent, chose iconoclaste, des espaces non peints, des sortes de vides, comme si elles étaient inachevées. Parfois, l’arrière-plan est plus détaillé et plus soigné que le supposé motif de la toile, le peintre choisit délibérément ce qu’il veut mettre en avant, comme une focale d’appareil photo. En fait, l’utilisation des touches de couleur s’apparente à la technique de l’aquarelle, créant des sortes de transparences qui révolutionnent la facture picturale telle qu’on la connaissait.



La production de cet « été fauve » est faramineuse et en quelques mois à peine : 30 toiles, 20 dessins et 50 croquis pour Derain, 15 toiles, 40 aquarelles et 100 dessins pour Matisse. Ces chiffres témoignent à eux seuls de la véritable fièvre qui a saisi les deux artistes, de l’obsession qui accompagne l’émergence de ce nouveau rapport à la toile, au motif, à la couleur, à la lumière, pour tout dire à la peinture. C’est cette production qu’ils vont exposer quelques mois plus tard dans la salle 7 du Salon d’Automne à Paris et qui leur vaudra de la part du critique Louis Vauxcelles le qualificatif de « Fauves ». Un qualificatif peu amène, car les œuvres, à contre-courant de la production de leur temps, provoquent un véritable scandale !



Pourtant, le nom fera florès tant il est adapté à l’extrême liberté qui a présidé à la naissance du mouvement et au besoin qu’il exprime de se libérer de toute tutelle académique mais aussi par ce qu’il contient de violence, d’opposition naturelle des éléments, de dimension tragique. Avec le « Fauvisme », bientôt transformé en substantif, s’impose le premier mouvement artistique de ce qu’il convient d’appeler l’Art Moderne, même si ce terme de « mouvement » semble assez peu adapté à un courant qui, somme toute, durera trois ans et ne fera jamais école, se contentant d’agréger des artistes divers qui gardent toute leur personnalité et non des moindres : Georges Rouault, Albert Marquet, Raoul Dufy, Georges Braque… Il n’est que de se figurer l’extrême différenciation des factures pour avoir une idée de l’extrême liberté que proposait l’adhésion au fauvisme. C’est sans doute cette absence de doctrine qui vaut au fauvisme d’avoir influencé tout l’art du XXe siècle et dans une moindre mesure un certain pan de l’art contemporain du XXIe.



Ce séjour estival de Matisse et Derain, s’il révolutionna la peinture et porta sur les fonts baptismaux l’art moderne, contribua par ailleurs à faire du clocher de Collioure un motif pictural qui rend notre joli port et son clocher unique, immédiatement identifiable par tous les visiteurs de musées du monde. D’ailleurs, Matisse y revint à plusieurs reprises en 1906, 1907, 1911 et 1914, approfondissant ses liens d’amitié et ses échanges théoriques et pratiques avec Terrus, et prenant au passage des cours de sculpture auprès de l’immense Maillol dont son fils, Jean, sera le praticien pendant des années.



Dans la foulée de ces illustres aînés, des dizaines de peintres ont posé leur chevalet à Collioure : les Catalans du sud Camps et Creixams, Descossy, Dufy, Marquet, Picasso, Gotlib, Survage, Birrer, Apt, Mucha, Giner, MA2F, accompagnés d’écrivains : Machado, Tzara, Duhamel… Il faut dire que la petite cité a son « Deux Magots », sa « Coupole », son temple à la bohème : l’hôtel des Templiers où la famille Pous, amoureuse des arts, a fait de son établissement une immense table d’hôtes pour gribouilleurs désargentés et un merveilleux musée, vivant celui-là, dans lequel des gens boivent, mangent, dorment et font l’amour en pleine familiarité avec des œuvres vénérables. De l’art vivant pour les vivants en quelque sorte.

LilYoda a écrit:

Raaah, j'y vois un peu plus loin que ma roue avant maintenant

C'est très réussi comme adaptation

Bravo pour "le coin du poête" de KLE66.
Et bravo pour la XT de LILYODA.

Merci KLE 66 pour ton post qui traite de peinture d'art de Collioure. J'aimais déjà bien les deux avant de te lire !!

Je voulais dire : de peinture d'art ET de Collioure .
Mes doigts ont ripé sur le clavier et c'était beaucoup moins intelligible .

jean-marc a écrit:

Je voulais dire : de peinture d'art ET de Collioure .
Mes doigts ont ripé sur le clavier et c'était beaucoup moins intelligible .

Tu es excusé

Rien d'exceptionnel, mais mercredi je me suis arrêté au lac de ST Croix.


Le lac paré de ses atours de fin d'automne.



KLE en villégiature au bord du lac.



Je précise l'heure, il était treize heures.

elle a retrouvé la terre ta KLE

pour les photos, c'est un endroit que j'aime beaucoup.

C'est juste très beau , il se dégage une importante impression de sérénité !

KLE66 a écrit:

elle a retrouvé la terre ta KLE

pour les photos, c'est un endroit que j'aime beaucoup.

Plutôt la boue, en terrain plat avec les BW je m'en sortait à peine.
et 300 kms de route pour 500 m d'offroad rien d’impressionnant

Code:

C'est juste très beau , il se dégage une importante impression de sérénité !

Moi aussi j'aime beaucoup le lac et l'ensemble du plateau.
ensuite retour par les gorges du Verdon rive gauche